Le lexique de la cheminée
Le vocabulaire relatif à l'univers de la cheminée est riche, suffisamment pour que nous vous proposions un petit lexique qui vous permettra de mieux connaître le nom de chacun des éléments composant la cheminée.
A
Âtre : on dit "un" âtre, puisque ce mot est masculin.
Aspirateur de fumée statique : appareillage que l'on place sur le haut du conduit de cheminée offrant de nombreux avantage. Il améliore le tirage de la cheminée, participe à la diminution des dépôts de suie dans les conduits et protège contre les entrées d'eau. L'aspirateur de fumée a pour fonction de créer une dépression dans le haut du conduit de cheminée.
Avaloir ; partie supérieure de la cheminée, en forme pyramidale, coiffant le foyer. On nomme également l'avaloir chambre à fumée. L'avaloir permet littéralement "d'avaler" les fumées en les dirigeant vers le conduit d'évacuation.
B
Bandeau : Partie délimitant la section supérieure du foyer.
Bistrage : se dit de l'encrassement goudronneux et brunâtre des conduits de cheminée.
Bistre : couleur brun noirâtre obtenue à partie de la suie de cheminée.
Boisseau : élément de construction creux en terre cuite ou en béton destiné à la construction du conduit de fumées.
Boîte à suie : Réceptacle des suies utilisé au moment du ramonage.
Bouche d'aération : entrée ou sortie pour le refoulement ou la prise d'air.
Braise : résidu qui peut être ardent ou non, produit par la combustion du bois.
Bûche : grosse pièce de bois débitée pour être utilisée dans la cheminée.
Bûche reconstituée : bloc composé de sous-produits non traités provenant de l'industrie du bois (copeaux, sciures, écorces). Ces déchets sont compactés, à très haute pression, et séchés, puis calibrés en "bûches".
Buse : partie haute de l'avaloir de l'âtre.
C
Calcin : dépôts combustibles présents dans les conduits de fumées, provenant de la combustion du bois et formé par l'association de la suie et des goudrons.
Carneau : conduit d'allure horizontale reliant un ou plusieurs conduits de raccordement à un conduit de fumée.
Cendre : résidu solide et pulvérulent de la combustion notamment du bois.
Chambranle : Encadrement de la cheminée (on dit un chambranle, se dit également des éléments formant un cadre pour une porte ou une fenêtre).
Chambre à fumée : voir définition avaloir.
Cheminée : le mot cheminée peut désigner la construction abritant un âtre, la partie intérieure qui avance dans la pièce et sert d'encadrement, la partie supérieure du conduit en maçonnerie qui domine le toit, ou encore par analogie, le conduit d'évacuation des cheminées.
Chemisage : procédé permettant de déposer un enduit spécial sur les parois d'un conduit afin de le protéger et de diminuer l'adhérence des suies.
Chenets : supports métalliques placés dans le foyer de la cheminée pour recevoir les bûches.
Coeur : le coeur de la cheminée est la partie verticale située à l'arrière du foyer.
Conduit de fumée : le conduit adopte une forme généralement verticale et sert à l'évacuation des fumées.
Conduit de raccordement : La partie raccordant un appareil au conduit de fumée.
Contrecoeur : les contrecoeurs sont les parois verticales situées latéralemen au foyer.
Convergent : appareillage installé au niveau du couronnement permettant d'augmenter la vitesse d'évacuation des fumées.
Couronnement : fin du conduit de fumée généralement constitué par un ouvrage ceinturant l'extrémité du conduit.
D
Dévoiement : déviation d'un conduit de fumée.
Distribution d'air chaud : dispositif permettant de récupérer de l'air chauffé par l'âtre et de distribuer dans des locaux environnants. Certains modèles fonctionnent de façon dynamique et d'autres sont motorisés. On parle également de récupérateur de chaleur.
E
Ecart de feu : distance minimale entre l'élément combustible le plus proche et la paroi intérieure du conduit de fumée.
Exutoire : pièce ou ensemble de pièces dirigeant les produits de la combustion de l'avaloir vers le conduit de fumées.
F
Foyer : espace servant à la combustion.
Foyer fermé : le foyer est fermé par une porte ou une trappe et constitue un caisson à l'intérieur duquel on fait le feu.
Foyer ouvert : décrit l'ensemble des élément constituant le foyer pour une cheminée où le feu n'est pas isolé par une porte ou un caisson : la dalle foyère, les joues de cheminée, le coeur et le bandeau ou fronton.
Fronton : partie située sur la partie supérieur du foyer en avant de l'avaloir.
Fumisterie : activité de fumiste, consistant en l'entretien des cheminées et des conduits et appareillages.
G
Gaine, gainé(e) : Se dit d'un pied de cheminée ou d'un pillastre lorsque sa forme est plus étroite vers le bas et plus large vers le haut. La réduction doit être régulière.
H
Habillage : ensemble des éléments "non structurels" revêtant la hotte de cheminée. Ces éléments peuvent avoir une utilité, comme par exemple faire office d'isolants ou tout simplement être installés dans une visée décorative.
Habillage du foyer : ensemble constitué par l'avancée foyère, les jambages, le fronton, le linteau, la tablette et le soubassement.
Hérisson : brosse métallique servant au ramonage des conduits de fumées. En plastique ou en nylon, lorsqu'il s'agit de nettoyer des conduits qui sont métalliques.
Hotte : la hotte constitue la partie haute à l'intérieur de la maison, située au dessus du manteau de la cheminée. Elle sert à dissimuler l'avaloir en apportant à la cheminée un esthétisme et souvent un aspect décoratif.
I
Ignifuge : se dit des matériaux non combustibles.
Insert : Caisson, ordinairement ouvrant sur une porte vitrée et généralement en fonte ou métal, dans lequel on fait le feu. La présence d'un insert définit une cheminée à foyer fermé.
J
Jambages : les montans verticaux délimitant la cheminée et servant de support à la structure supérieure de la cheminée.
L
Landier : l'ancêre du chenet, qui au Moyen Âge pouvait atteindre 1 mètre de hauteur. On emploie encore ce terme pour le cheminées de cuisine, dans ce cas les landiers peuvent être complétés par des hastiers qui font alors office de porte-broches.
Larmier : creux destiné sous les capes de cheminées à éviter le ruissement les eaux de pluie sur la souche.
Linteau : traverse reposant sur les jambages ou les corbeaux, on parle plus couramment de poutre et notamment de poutre de cheminée.
M
Manteau : ensemble situé en saillie par rapport au mur d'adossement et constituant la partie supérieure de la cheminée.
Mitre : appareil coiffant l'extrémité du conduit de la cheminée. Sert à empêcher les effets de refoulement dus aux vents et également à protéger le conduits des pluies.
Mitron : extrêmité supérieure du conduit de cheminée sur lequel repose la mitre.
O
Orifice de ramonage : accès permettant l'évacuation des suies détachées ou déchets de combustion.
P
Poly-combustible : se dit d'une cheminée dans laquelle on peut utilise du bois, du charbon, des granulés, etc. Se dit également du conduit d'évacuation des fumées s'il permet d'évacuer les fumées de différents types de combustibles.
R
Ramonage : action de ramoner (voir ce mot).
Ramoner : débarraser un conduit ou un appareil de la suie qui s'y est déposée.
Récupérateur de chaleur : voir Distribution d'air chaud.
S
Socle : en brique, en pierre, en béton réfractaire, il a pour objet d'isoler l'âtre du plancher qui le supporte.
Sortie de toit : voir Souche.
Souche : partie extérieure visible sur le toît, on parle également de sortie de toit.
Suie : résidu laissé, notamment dans le conduit de cheminée, par les fumées, sous la forme d'une poudre noire plus ou moins dense.
T
Taque : Plaque de fonte.
Tirage : dépression créée en haut du conduit créant un appel d'air nécessaire pour favoriser la montée de fumées de combustion.
Trappe d'obturation : obturateur incorporé à l'avaloir permettant de fermer le conduit lorsque la cheminée n'est pas utilisée.
Trumeau : Miroir ou peinture surmontant une cheminée.
V
Virole : Anneau de protection permettan le passage de conduits à travers un mur ou un cloison.